L’intelligence artificielle s’impose partout dans le secteur de l’assurance : qualification des besoins clients, détection des fraudes, traitement des réclamations… Les promesses sont nombreuses. Mais son utilisation soulève immédiatement une question cruciale : quelles limites juridiques ? 

Lors d’un épisode des RDV de la Relation Client organisés par ROAM et AssurN’Co, Marc Lafin d’Astrée Avocats, revient sur ce sujet central. Il rappelle que l’IA peut devenir un outil puissant d’appui aux assureurs et intermédiaires, à condition de respecter un cadre clair : transparence, sécurité, et supervision humaine doivent rester indissociables de son déploiement.

Le Règlement IA européen marque une étape importante : il adopte une approche par les risques et prévoit des obligations renforcées lorsque l’IA intervient sur des points sensibles comme la tarification ou l’évaluation en assurance vie. L’enjeu est donc de conjuguer innovation et conformité, sans perdre de vue la place essentielle de l’humain dans la décision finale.

Le message est sans ambiguïté : il n'existe pas de vide juridique. L’IA est déjà encadrée, et son avenir dans l’assurance dépendra de la capacité des acteurs à intégrer ces exigences dès aujourd’hui.

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